6 Janvier 2014
Piqûre de rappel. Un groupe de rap français, dénommé La Razia, a mis en ligne son dernier clip relatif au silence politico-médiatique entourant toujours l'affaire Saïd Bourarach. Les artistes y dénoncent également "une justice à deux vitesses" et les "milices protégées par Manuel Valls".
Le CRIF ne devrait pas tarder à s’indigner : une image forte -celle du drapeau israélien éclaboussé de sang- fera polémique. Vendredi 6 décembre, le groupe La Razia a posté sur Youtube son dernier clip. Intitulé Saïd, il revient sur les différentes facettes de l’affaire Bourarach, largement passée sous silence par la classe politique et la corporation médiatique.
Aujourd’hui, les membres du groupe ont expliqué sur Facebook les motifs de leur engagement sur le sujet :
Un collectif s’est constitué pour venir financièrement en aide à sa veuve Nathalie Bourarach-Potignon.
Ilan, Saïd, Clément
Contrairement aux meurtres d’Ilan Halimi et de Clément Méric, il n’y a pas eu d’indignation nationale à la suite de la mort -le 30 mars 2010- de Saïd Bourarach, violenté puis jeté dans un canal par des militants proches de la Ligue de défense juive.
La gestion policière de l’extrémisme juif -et de son impunité- est une question délicate si l’on en croit un article du Nouvel Observateur du 13 août 2012 :
Les journalistes y précisaient d’ailleurs que Manuel Valls n’avait toujours pas "pris position" sur le traitement à réserver à la LDJ, mouvement ultra-sioniste ayant commis, depuis plusieurs années, des agressions et des intimidations à l’encontre de citoyens ou d’entreprises jugés hostiles à Israël.
Panamza vous propose de découvrir le clip ainsi qu’un article d’Oumma relatif à l’affaire et rédigé -une semaine après l’agression mortelle du vigile marocain- par l’auteur de ces lignes.
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La Razia (LRZ) - Saïd (clip officiel)
Passage à tabac et écran de fumée sur Bobigny. Mercredi dernier, le corps de Saïd Bourarach a été repêché dans le canal de l’Ourcq. Victime d’une attaque en bande armée, le vigile est mort de noyade après avoir été malmené par ses agresseurs. Retour sur un crime édulcoré.
Un paysage de désolation. Des lignes de chemin de fer, quelques bennes à ordure, un terrain vague, de la lumière blafarde et cette eau si poisseuse : à l’arrière du magasin Batkor de Bobigny, au nord de Paris, le crépuscule au-dessus du canal de l’Ourcq dévoile un décor saisissant, lugubre et mélancolique, pour qui s’aventure à ses abords.
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